Depuis peu, Google teste les consultations médicales par vidéo chat via son service Google Helpouts. Ce service permet non seulement de mettre en commun les compétences des internautes afin de créer une entraide mais aussi de suggérer (sur la base des recherches en temps réel des internautes sur un problème de santé) de faire appel à un médecin.
Ce marché est en pleine expansion notamment du fait de l’augmentation des objets connectés « quantified self » qui mesurent et analysent les données personnelles de notre corps.
La CNIL devant le risque d’une réutilisation et de réinterprétation des données personnelles, demande aux utilisateurs « de ne pas utiliser leur réelle identité pour partager leurs données, de ne pas automatiser ce partage vers d’autres services (réseaux sociaux, etc.), de ne publier les données qu’en direction de cercles de confiance et d’effacer ou de récupérer leurs données lorsqu’un service n’est plus utilisé. S’il s’agit d’une prétendue utilisation médicale (un suivi de pathologie, par exemple), elle recommande de faire vérifier la fiabilité du dispositif par un professionnel de santé compétent. »
Le droit français et européen va devoir s’adapter pour lutter contre les potentielles dérives que cela peut engendrer, afin de ne pas tomber dans l’omniscience d’une société Orwelienne « Big Brother is watching you. »
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